Répit

Le ramassis défait de mes mues croît sur le petit bureau de la chambre Dans la ruée nocturne, dans la complainte étouffée, une agitation à retrouver Les paradis blancs d’antan Suspendre la caresse Attendre la bénédiction Reprendre l’élan De la fermeté du muscle saisi, empressé J’étire mon angoisse d’orpheline Je te confie les commandes de mes soubresauts Cambrure nue Mes jambes ramassées Union des jointures Mes bras formant l’étau Tu peux ainsi me couvrir Toute entière Plonger les mains Quitter les rivières tristes Rapporter l’écho dans la poitrine Réciter la fable Conjuguer la longueur de nos flancs Barque sur l’océan