Entretien 2000

Femmes hommes

La journée du 8 mars,célébrée dans plusieurs pays dont Haïti,est consacrée au droit des femmes. Cette année,c'est sous le thème “Je suis de la génération égalité: levez-vous pour les droits des femmes” que ONU Femmes commémore cette journée.

Les résaux sociaux,les médias avaient déjà sonné les clairons de la fête alors que l'on était pas encore le 8mars. Des activités,toutes pour rehausser l'éclat de ce jour important pour celles qui sont considérées comme le moteur de la société. Elles sont commerçantes,femmes au foyer,éducatrices,porteuses des grands hommes et femmes. Cependant,depuis que le mouvement a commencé au XXe siècle,l'objectif n'a pas changé,réclamer le droit des femmes. Une démarche qui a porté fruit puisqu'avant,elles n'avaient pas droit au vote. Aujourd'hui,elles votent ,se portent candidates jusqu'à être présidente,chancelière,... Si autrefois elles ne pouvaient pas exercer certains métiers,à l'heure actuelle,elles sont retrouvées dans plusieurs secteurs de la vie nationale. Quoi qu'elles soient après environ 110 ans médecins,agronomes,journaliste,juriste,plombière,enseignante,... pourquoi parle-t-on encore d'égalité? Une jeune femme mariée et enseignante avance que c'est à la femme de saisir cette égalité plutôt que de la réclamer parce que,même les femmes ont peur d'embaucher des femmes par peur d'un rendement peu satisfaisant. Du côté des hommes,deux jeunes qui se sont confié à la redaction d' Entretien 2000 pensent que la femme est égale à l'homme devant la loi c'est-à-dire, elle peut gravir les mêmes échelons que l'homme socialement,politiquement,... même s'ils sont différents physiquement.

La question de l'égalité entre homme-femme,un feu ardent: des femmes pensent qu'elles sont égales par rapport aux hommes; certains hommes l'admettent,d'autres ne l'acceptent pas. Gandhi,le dirigeant spirituel et politique de l'Inde,de son côté,pense que homme et femme sont complémentaires l'un de l'autre. Qui a tort,qui a raison? Devant ce feu,à quoi s'attendre?

Écrit par #Salia #Édouard rédactrice en Entretien 2000.

Comment sommes nous arrivés là ?

Vodou haïtien #Crédit photo #internet.

Dans le but de cerner ce qui est arrivé aux Haïtiens et à leur pays du point de vue politique, social, culturel ou économique; dans l'objectif de comprendre comment l'intolérance a pu s'imposer dans cette société qui a créé la liberté et a contribué à l'épanouissement de l'homme, nous nous sommes intéressés aux actes des héros haïtiens dans presque tous les domaines de la vie. Nous sommes allés jusqu'à soumettre des brèches de notre travail au jugement de nos compatriotes pour qu'ils puissent les débattre afin d'en tirer des conclusions utiles.

À mesure que nous progressons dans ce travail, nous faisons des découvertes à la fois surprenantes et intéressantes. Aujourd'hui, nous pouvons affirmer modestement que nous commençons à mieux comprendre les causes de la chute d'Haïti. Il ne fait plus aucun doute que nous avons franchi des lignes rouges ou encore nous n'avons pas respecté certaines limites comme peuple qui a conquis la liberté par les armes, par le sang, après avoir passé 400 ans dans l'esclavage et dans la servitude.

En effet, dans la Constitution impériale de 1805, l'empereur Jean-Jacques Dessalines interdit l'idée d'une religion dominante. Il favorise la liberté des cultes et invite le peuple d'Hayti à la tolérance dans la foi. Ainsi, aux articles 50, 51 et 52 de la constitution du 20 mai 1805, on peut lire ce qui suit: Art. 50 – La loi n'admet point la religion dominante. Art. 51 – La liberté des cultes est tolérée. Art. 52 – L'État ne pourvoit à l'entretien d'aucun culte ni d'aucun ministre.

Il est important de rappeler qu'une religion est, par définition, un système de pratique et de croyance d'une communauté ou d'une société, considéré (système) comme ce qui concerne la relation entre l'humanité et Dieu. Cicéron,pour la première fois définit le terme latin “religio” comme le fait de s'occuper d'une nature supérieure que l'on appelle divine et de lui rendre un culte. Donc, chaque communauté vénère le Dieu qu'elle veut selon sa propre vision du monde et non selon la vision des autres...

Écrit par #Jhons #Carlos #MERIUS Meriusjhoncarlos@gmail.com

#Salia #Édouard rédactrice en.

entretien 2000 #Crédit photo #internet

Depuis mon plus jeune âge, j'ai souvent assisté à des débats qui englobbent le contexte de ma naissance. J'ai toujours eût à répondre à des questions insensées pour moi , mais pertinentes pour d'autres et il y a pas eu un seul jour de ma vie qui s'echappe à ses interrogations.

Dans la société où j'évolue la gémellarité est conçue comme une source de pouvoir accompagnée de mythes, bien que la science a pris du temps pour expliquer ce phénomène , mais il reste à celle-çi de clarifier si la gémellarité est effectivement accompagnée de certains dons.

Si 1 jumeau vous dit qu'il n'a pas encore répondu à la question “ Ou konn mare moun ?” et bien soit qu'il ne ressemble pas avec son autre ou qu'ils sont de sexe différent, croyez- moi!!! Mais moi les questions qui m'intriguent les plus sont les suivantes “ Ou gate? Ou konn manje fèy?” Hélas La consommation de légumes ferait perdre aux jumeaux leurs pouvoirs, comme s'ils en avaient, en tout cas...

Il arrive souvent que l'un des jumeaux soit moins developpé, moins appliqué, moins qualifié, moins intelligent alors s'en est le pire “ Se lòt la ki mare'l”

Une dame était déjà venue chez nous avec son nouveau-né ,elle prétendait qu'un monsieur l'avait indiqué la maison afin qu'on puisse lui venir en aide. Stupéfait, lui disais-je -On est pas médecin madame, suivi d'un air moqueur, quoique déçue on pouvait encore voir dans ses yeux une croyance dans nos soit disant pouvoirs guérisseurs.

Par contre , en rentrant de la fac un lundi, j'étais surpris de remarquer une fille accompagnée de sa mère, elles s'étaient installées au salon, je la courtisais, et à force de persister elle catégorisait sa réponse négative, connaissant sa crainte pour le mythe me concernant, je la menaçais en lui disant qu'elle passerait au moins 10 ans en terminales, donc pour échapper aux propos ronflants de ma mère, j'ai refusé le seuil de la maison, conscient de ma connerie, j'ai gagné ma chambre en escaladant un arbre qui y était perché près de la fenêtre et j'y étais resté jusqu'à leur départ. Mon frère jumeau m'a couvert, comme d'habitude, avec cet excuse irréfutable que j'avais un exposé à finaliser. J'étais inévitablement puni d'une semaine privée d'argent de poche, de laptop, de téléphone, et de ma précieuse bibliothèque, je m'y étais juré de ne plus m'adonner à ses drôleries.

Même quand on me demande si j'ai des pouvoirs innés, je répondrai “pas le moindre que je sache” Mais j'ai déjà rencontré des parents qui disent le regretter d'avoir eu des jumeaux, ces derniers font même du mal à leur parents, si leur désir ne sont pas exhaucés et à leurs amis aussi. Auraient-ils reçu un don que j'aurais pu avoir aussi à la naissance, bref..

Tant mieux pour nos parents, nous sommes des câdeaux du ciel disent-ils. Avons-nous un don? Nous, on l'ignore , et on s'en fiche pas mal.

Écrit par #Joame#BAPTISNE. Journaliste/Juriste/Communicateur.

Haiti entretien #Crédit photo internet

Ici-bas la misère est immanente, Mais le gouvernement se raréfie ; Ici-bas la scolarisation est hébétante. Mais le gangstérisme est nanti!

Ici-bas la justice est assommée ... Mais le jugement est monétarisé ; Ici-bas l'esprit d'inculture est sponsorisé, Mais la nourriture est diamantée.

Ici-bas L'État a plein de têtes empaillées Mais les intellectuels sont chômés. Ici-bas les ouvrages sont esquivés ; Mais les médias, l'obscénité sont amateurisés.

Ici-bas les bonnes traditions rendent leur soupir ... Mais dorénavant les exemples n'ont plus de charme ; Ici-bas la jeunesse est flétrie dans les larmes ; Mais en terminant, c'est mieux de se contenir.

Écrit par #Beethens #Frédérique, étudiant en médecine.

#Salia #Édouard rédactrice en chef.

kidnapping entretien2000 Crédit photo #internet

L'année 2019,le symbole de cauchemar, de dépression, de psychose de peur pour certains comme pour d'autres s'est enfin retirée pour céder sa place a une nouvelle année(2020). De coutume, les souhaits de bonheur, de paix, d'amour et surtout de bon combat sont sur toutes les lèvres après pratiquement trois (3) mois de pays lock pour exiger le départ du président Jovenel Moïse du pouvoir.

Sans ambage,l'année 2020 ne se fait pas prier pour déballer son colis (le kidnapping) au peuple haïtien qui avait déjà le ras-le-bol de la situation socio-politique précaire que connaît actuellement le pays.

Depuis le début du mois de janvier 2020, de nombreux cas d'enlèvements et de séquestrations de personnes contre rançon ont été recensés à Port -au -Prince et dans ses zones environnantes. Un phénomène qui fait penser aux années 2004-2008. La population est aux abois suite à la montée en force de l'insécurité . Le porte-parole de la PNH, Michel-Ange Louis Jeune lors d' une conférence de presse au commissariat de Delmas 33, a souligné que les informations faisant croire à des enlèvements enregistrés dans la commune de Delmas sont fausses. Ce sont de pur et simple rumeur, ou campagne d'intoxication venant d'un secteur visant à alarmer la population. Une déclaration qui allait tourner en boucle dans un laps de temps sur les réseaux sociaux.

En attendant le COVID-19 qui fait rage dans plus de cinquante (50) pays à travers le monde depuis janvier 2020, les haitiens vivent avec une peur bleue. “Je préfère vivre en Chine ,le foyer du coronavirus à l'heure actuelle ,au lieu de rester en Haïti ” a avoué Douvens Castelli un étudiant en communication interrogé sur le kidnapping.

“Manman m' pa gen kòb non, se yon machann pèpè li ye, se malerèz li ye” les paroles d'un jeune garçon enlevé et séquestré. Les malfrats ont laissé voir dans cette vidéo qui fait la une sur les réseaux sociaux ce jeune garçon plein d'avenir lâchement assassiné.

Les kidnappeurs sont déterminés, ils ont soif de sang, d'argent, de drogue et de plaisir. Enfants, jeunes, femmes , pauvres, pour citer que cela, ne sont pas épargnés.

Nombreux sont ceux qui se questionnent sur l'origine du phénomène kidnapping qui est redevenu à la mode. Est-ce une stratégie de l'opposition pour affaiblir le pouvoir en place ? Est-ce une manœuvre du pouvoir en place pour déstabiliser l'opposition ? Est ce le fruit du hasard ou l'échec des missions des nations Unis pour la paix et la stabilité en Haïti ? Beaucoup de questions qui restent sans réponse.

En tout cas,qui que vous soyez ,les kidnappeurs sont dans la ville . Faites bien gaffe car ils sont en embuscades.

#Semilien #Louisius semyjuan4@gmail.com Plombier/Hôtelièr/journaliste. #Supervision: #Salia #Édouard rédactrice en chef.

Football: La lutte antiraciste dans le foot, une belle mascarade?

Sem photo Crédit photo FC Porto

À l'occasion de la 21ème journée de la Liga Portugal, l'attaquant du FC Porto, Victor Marega, a décidé de quitter le terrain après avoir été la cible des cris de singe. Suite à cet incident survenu le 16 février 2020, il nous est venu à l'esprit l'idée de se remémorer des tristes heures qu'a connu le sport roi à cause du racisme.

On est en 2020, et le racisme bat son plein dans le monde du football. Moussa Marega est la dernière victime en dâte. Sur la pelouse de Vitoría Guimaraes, le joueur malien n'a pas été épargné des critiques et des chants racistes. En signe de protestation, il a disposé du terrain en plein match (71'), geste jugé grossier par ses coéquipiers et son coach qui ne l'ont même pas soutenu. Résultat: il a même écopé d'un carton jaune.

Le racisme est ce phénomène qui ronge ce si beau sport et le prive de tout esprit de convivialité. Défendre ses origines et sa couleur de peau peut être mal vu, surtout lorsqu'il est question de fouler la pelouse du Cagliari. C'est pas Moïse Kean qui va nous dire le contraire: à la suite d'un but marqué pour la Juve, il a décidé de célébrer son but face au public de Cagliari qui l' a accueilli avec une pluie de huées. A l'époque, Leonardo Bonucci capitaine turinois, avait qualifié de provocateur le comportement du jeune Kean, sans pour autant blâmer les racistes pourris. Le pire c'est que les protagonistes du racisme sont toujours soutenus par quelques ignards ou racistes intrinsèques.

La campagne #NoToRacism prônée depuis quelques années par l'UEFA et la FIFA ne fait que s'immerger au fil du temps. A Cagliari, Blaise Matuidi ou Romelu Lukaku (en septembre dernier) ont aussi subi cette loi. Auparavant, toujours en Italie, Mario Balotelli et Kevin-Prince Boateng avaient pété les plombs pour cette même cause en lançant le ballon dans les tribunes pour dénoncer ce genre d'humiliation, quelques années plus tard rien n'a changé. Victime à outrance, Super Mario avait déclaré: “Je n'ai aucun problème contre les singes. Un singe est beaucoup plus intelligent qu'un raciste”.

Et comme si les noirs n'ont pas leur place dans le football. Comme si les sanctions prises contre les clans racistes (matchs à huit clos par exemple) n'avaient servi à rien. Le racisme reste et demeure le phénomène à éradiquer dans le milieu footballistique. Ce fléau nous dépasse t-il vraiment?

Écrit par #Jephte #Pascal #Junior #ESTIVERNE, Journaliste #sportif.

Xyz

Tout ce que j'ai appris à l'école, c'est que j'étais là pour apprendre. Ma société entière croit fortement à cette théorie qui suppose que l'école est la base de tout. Depuis les cours de chants de la maternelle jusqu'à la biologie, les maths, la physique, chimie, langues, j’ai eu droit à un cursus de diversité maximale. “Ne rien ignorer sans tout savoir”, disaient certains profs. Phrase supposant une marge de tolérance, n'est-ce pas? Mais dans le fond on a quoi? Une balance bien branlante.

Mes heures de littérature étrangère s'allongent en éloges tandis que les lettres haïtiennes ne reçoivent que critiques et “aurait pu”. Mes livres d'histoires sont écrits par ceux-là même qui ont saigné mon passé. Mes profs me demandent de penser par moi-même mais quand la question est en dehors de ces bouquins taillés de toute pièce, quand la question fait appel à leurs consciences hypnotisées, ils disent tous que c’est de l'insolence. Comme quoi ma liberté est barricadée entre les murs de principes édictés par ceux-là même qui m'ont fait esclave, jadis.

“Exprime-toi!”, me disent-ils. Alors je laisse sortir mes pensées, je parle, je me laisse mener par mes mots. Avant que je ne termine ma phrase, ils m'arrêtent. “Exprime-toi!” répètent-ils. Je recommence. Encore une fois ils me coupent la parole. “Exprime-toi, mais en français. Sinon tu auras une bonne raclée!”

Alors là, il est clair que ce qui importe, ce n'est pas ce que je dis, mais le choix d'une langue empruntée. Vas savoir d'où nous vient ce penchant pour la forme sans rien consulter dans le fond. Par peur de cette raclée que je sais être plus qu'une menace en l'air, je convertis platement mes pensées créoles. Qu'est-ce qui en reste, en fait? Je ravale mon créole, ma frustration s'accumule, et je convertis sur commande toutes mes réflexions. Que veux-tu? Il faut que j'aie une bonne note. Peu importe ce que je dis, pourvu que je parle français.

Pourtant ils m'enseignent l'origine du créole, cette langue qui est mienne. Ils me donnent toutes les raisons de l'adopter mais en même temps m'interdisent de le faire.

À bien y voir, ceux qui nous forgent la mentalité n'ont aucun intérêt à nous voir ouvrir les yeux sur notre identité. C'est bien à cause de ça qu'ils nous ont perdus la dernière fois. Alors s'il faut nous tenir en laisse, le meilleur moyen est de fermer la brèche qui nous a permis de nous envoler avant. Belle avancée!

À quel point en sommes-nous? Je ne peux utiliser ma langue maternelle en salle de classe par peur de punitions. Par contre si je lâche des mots d’une quelconque langue morte ou vivante que l’on parle à dix milles lieux de chez moi, j’ai des mots de félicitations. Nous nous soumettons “fièrement” à cette colonisation. Nous jouons de la forme, cherchons nos airs et nos “r”, et nous en oublions qui nous sommes vraiment.

À quel point en sommes-nous? Nos universitaires n'arrivent pas à lire clairement une phrase créole. Parler créole attire des regards dédaigneux, comme si c’était l’étiquette même d’une infériorité sociale. De qui nous vient ce réflexe de rejet envers ce qui nous est propre? C’est à parier que si ce texte était en créole, il n'aurait pas de lecteur.

À quel point en sommes-nous? Nous ne pouvons pas le savoir, puisque nous ne sommes même pas nous-mêmes.

#Joame #BAPTISNE #joamebaptisne@gmail.com

La police, l'armée, la population qui a raison dans ce Karma que connaît actuellement le pays ?

Entretien photo

Il y a deux mois, le peuple haïtien est sorti dans la rue pour exiger une nouvelle forme d'organisation sociale, économique et politique incluant le droit à la liberté syndicale, mais la police nationale d'Haïti s'y opposait violemment sous prétexte de protéger et servir. Aujourd'hui, cette même police est dans la rue pour exiger que son droit de se syndiquer soit respecté, et bizarrement le peuple n'y voit aucun inconvénient. Il va jusqu'à supporter ce mouvement prétextant que les policiers sont fruits de ses entrailles. En revanche, l'armée d'Haïti s'y oppose violemment. C'est la situation parfaite pour expliquer le Karma à un apprenti sans avoir besoin d'utiliser de grands termes. Mais mieux encore, le peuple est-il politiquement plus instruit que nos deux forces armées? En quoi le droit à la liberté syndicale constitue-t-il enfin une menace dans une république corrompue et obsolète?

Ce #texte #n'engage que son #auteur

Merius John Carlos

COMMENT ÉCRIRE UN ESSAI ARGUMENTATIF

1. Faire le plan Votre travail doit obligatoirement suivre un plan. Ce plan correspond aux idées essentielles et secondaires que vous allez argumenter dans votre développement. Votre plan doit être concis et simple. Il ne s'agit pas de faire de longues phrases mais de nominaliser vos idées. Votre plan doit donc comporter: – Vos deux ou trois idées essentielles. – Pour chacune d'elles, vos idées secondaires, c'est-à-dire les idées qui vont vous permettre de soutenir votre argumentation. – Pour chacune de vos idées secondaires, des illustrations propres à votre vécu personnel, à vos opinions et/ou à votre culture générale. 2. Faire l'introduction Votre introduction sert à guider le correcteur avant la lecture des arguments développés ultérieurement, et doit donc être clairement détachée du reste de votre travail. – L'introduction est un tout indissociable: elle est constituée d'un bloc unique et ne doit pas comporter plusieurs paragraphes. – Elle ne doit pas être trop longue, ni trop courte: quelques lignes suffisent à exposer les grandes lignes de votre travail. – Elle ne doit pas comporter d'arguments personnels: vous devez y exposer le sujet et la façon dont vous allez le traiter, c'est-à-dire poser la problématique du sujet.

L'introduction est composée de trois parties:

1) Le sujet amené: reprenez le sujet avec vos propres mots. Vous pouvez lui apporter une touche personnelle en le situant dans le temps et/ou dans l'espace. Dites, par exemple, si le problème posé dans le sujet est en adéquation avec votre époque et avec votre contexte culturel et/ou géographique.

2) Le sujet posé: essayez de dégager de ce sujet une problématique, c'est-à-dire la question essentielle qui est sous-entendue dans le sujet amené.

3) Le sujet divisé: exposez brièvement votre plan. Cette partie va vous permettre de guider le lecteur dans votre développement: vous lui annoncez de quoi vous allez parler et dans quel ordre. Vous devez donc énumérer, en une phrase, les deux ou trois idées essentielles que vous allez traiter: Nous débuterons cette argumentation par... pour démontrer que... Enfin, nous nous pencherons sur... En clair, essayez de donner une articulation à vos différentes parties.

3. Faire le développement Limitez-vous à un développement en deux ou trois parties qui correspondent à vos idées essentielles. – Chaque partie du développement correspond à une idée essentielle, donc à un paragraphe. – Chaque partie du développement doit être clairement détachée du reste du travail. Il est donc nécessaire de sauter une ligne entre chaque partie. Enfin, n'hésitez pas à sauter deux lignes pour encore mieux détacher l'ensemble du développement de l'introduction et de la conclusion. – Les différentes parties doivent être équilibrées: elles doivent avoir, plus ou moins, la même longueur. – Les règles de rédaction de chacune des parties sont les mêmes. – Les idées essentielles doivent être suffisamment éloignées des autres (pour / contre, cause / conséquence...) afin que le lecteur ne retrouve pas d'éléments identiques ou similaires dans les différentes parties. La rédaction d'une partie répond généralement aux règles suivantes: – Énonciation de l'idée essentielle: vous devez exposer, dès la première phrase, votre première idée essentielle. – Argumentation (idée secondaire): votre idée essentielle peut être divisée en plusieurs idées secondaires. Traitées l'une après l'autre, ces idées secondaires vont vous permettre d'argumenter et d'aborder en détail les différents éléments de votre idée essentielle. – Illustration / exemple: il est important d'illustrer la première idée secondaire avec un exemple tiré de votre expérience personnelle et/ou de votre culture générale.

4. Faire la conclusion La conclusion constitue la dernière partie de votre travail. Il est important d'y apporter grand soin afin de laisser le lecteur sur une bonne impression. La conclusion est généralement composée de deux parties: 1) une synthèse de l'ensemble de votre développement: Vous reprenez ici, sans les répéter, les éléments qui vous paraissent les plus marquants de votre travail. Il s'agit, par exemple, de peser le pour et le contre des idées essentielles que vous avez développées, et qui peuvent représenter deux points de vue différents. C'est à vous d'y apporter une nuance, d'en tirer une leçon, une morale et d'en faire part au lecteur. 2) une ouverture au sujet que l'on vous a proposé au départ: Proposez au lecteur une nouvelle piste de réflexion à partir du sujet initial. Reformulez cette nouvelle piste, cette ouverture, comme s'il s'agissait d'un nouveau sujet d'essai argumentatif. Exemple: L’intitulé: Le téléchargement libre n’est qu’un vol Idées essentielles: 1) Les auteurs des films, de la musique populaire perdent des profits des ventes et ainsi perdent leur motivation – Le revenu des ventes a chuté considérablement. – Les gens préfèrent de télécharger des dessins animés, des films au lieu d’aller au cinéma, par conséquent des cinéastes perdent des millions. 2) Le téléchargement incontrôlable va changer le mode de vie des gens. – Le grand public ne va plus au cinéma, ne va plus aux concerts, ils préfènt écouter de la musique sur leurs portables, des lecteurs MP3, toute la musique est téléchargée. – cela ne contribue pas à la socialization des gens

Pratique : Et maintenant, écrivez votre essai sur un de thèmes suivants: 1. Peut-on dire d’une civilisation qu’elle est supérieure à une autre? 2. L’influence des nouvelles technologies sur notre vie quotidienne. 3. Doit-on avoir la liberté de tout télécharger gratuitement sur Internet? 4. À quoi sert le travail? 5. L’obésité chez les enfants d’aujourd’hui, est-ce la faute de leur parents?