Sonnet pour celle qui part

Son sillage blanc bien au-dessus des nuages, Le long-courrier est lourd de souvenirs précieux. Il porte en lui l'espoir d'un redouté voyage Vers le pays un temps quitté de ses aïeux

À quoi songe celle qui regarde au hublot, À l'archipel lointain, au continent quitté ? Tandis que l'avion l'emmène toujours plus haut C'est au creux de son cœur qu'elle se sent tourmentée

Cependant dans sa vie désormais une lueur Éclaircit l'horizon qui commence au levant Car elle est accompagnée d’un amour fervent.

La petite souris est maintenant princesse, Avec sa souveraine, pour elle une déesse, D'un pas plus assuré elle ira au bonheur.