Issue #30 : Infamous Iron Man ? Non, Honorable Dr Doom !

[Marvel – What If – Iron Man : Demon in an Armor]

En tant que lecteur, une de mes distractions favorites, c'est d'imaginer des histoires alternatives avec des “et si...” & autres “ou alors...” et ça tombe bien Marvel en a fait un business truc réccurent. Comme certains le savent peut-être en 1979, dans Iron Man #120 à 128, Tony STark s'est retrouvé en prise avec un ennemi invisible mais qui lui mettait la pression jusque dans sa vie privée. L'alcoolisme. Imaginé par David Michelinie et Bob Layton et dessiné par Romita Jr et Layton pour la finition, cette histoire confrontait le héros le plus riche de la planète aux troubles de l'addiction, ramenant Tony a une humanité bien concrète. Il s'en tirera bien évidemment mais cette saga reste à jamais un arc icônique pour le personnage. Et en 2010, Michelinie et Layton se sont prêtés au jeu du “Et si ?” en imaginant un jeune Tony Stark à l'université dont le compagnon de chambre n'aurait été autre que... Victor Von Fatalis !

couverture

Couverture : Bob Layton Scénario : David Michelinie / Bob Layton Dessins : Graham Nolan Encrage : Mark Pennington and friends Couleurs : Sotocolor Lettrage : Dave Sharpe Editeur : Marvel (VO)

PLOT : L'histoire se déroule il y a 15 ans, dans une université prestigieuse. Un jeune garçon entre dans une chambre d'étudiant avec une fille au bras en se presentant. Il se nomme Tony Stark. L'étudiant au regard froid et au tempérament impassible est Victor Von Fatalis et il n'a aucune sympathie pour son nouveau colocataire qui de par sa richesse à tout acquis aisément alors que lui-même à du travailler dur pour en arriver là. Mais rapidement, Fatalis sympathise avec Tony et lui montre un projet top secret qu'il developpe à l'insu de la direction de l''école. Il parvient a convaincre Stark de s'y asseoir et déclenche le procédé. Ils échangent alors tout deux de corps. Fatalis est désormais dans le corps de son rival, ce qui lui garantit la sécurité financière nécéssaire à ses projets de grandeur. Tony lui hérite du corps de Vitor et fait ainsi connaissance avec la pauvreté et l'isolement après avoir été exclus de l'école. On suit alors les deux parcours parallèles des personnages aux destinées bien différentes de ce qu'on a pu connaître...

MON AVIS : On est clairement dans un récit ou les scénaristes s'amusent avec un petit pitch. L'histoire est ultra condensée (l'alcoolisme est traité en deux cases) et le fait qu'il y ai cette nullité de “What if Venom possessed Deadpool ?” diminue le volume de “Demon in an Armor”. Pour ceux qui se posent la question du choix Fatalis et Tony Stark, il suffit de lorgner sur le passé des deux personnages. Ils se sont rencontrés à de nombreuses reprises (”Doomquest” étant un exemple flagrant) ce qui est amusant, c'est que de voir que récemment on a eu un truc pas si éloigné qui était titré “Infamous Iron Man” ou après la disparition de Stark, Fatalis reprenait l'armure.

La narration est vraiment très très classique en succession de cases, même si elles sont réussies, racontent l'hstoire de façon un peu ennuyeuse. Il n'y a pas non plus de réel enjeu et j'en suis venu à me demander si l'histoire ne s'était pas terminée plus tôt que prévu à la façon dont elle est condensée. Visuellement on assiste à un color swap entre Iron Man et Docteur Fatalis, chacun reprenant le code couleur de l'autre. Ils se retrouvent rapidement à s'affronter l'un l'autre pour des divergences sur la gestion des choses et la fin est assez prévisible dans la mesure ou il s'agit d'un what if, ils n'ont pas d'obligation au statu quo et peuvent donc assumer ce qui a été fait (tousse tousse pas comme Axis tousse)

Niveau dessin, je ne connaissais personne que ce soit au crayon, à l'encrage ou aux couleurs. C'est un peu dommage de ne pas avoir réussi à avoir Layton ou Romita Jr au dessin même si le premier à assuré la couverture. J'avais l'impression de lire du Bagley en un peu plus sérieux et moins juvénile. J'ai passé un très court moment de lecture, mais ça avait le mérite d'être divertissant. (contrairement à Deadpool depuis quelques années) Ce n'est pas non plus un récit que je proposerais spontanément, c'est trop référentiel pour un néophyte. De base j'avais pris ça dans mon magasin favori à Strasbourg parce que la couverture était sympa et c'était d'occasion.

NOTE : 🍾🍾🍾

BILAN : Lecture sympa qui n'est pas très originale par son scénario mais qui compense par la distraction qu'elle apporte sur le reste. Le dessin est pas désagréable. Je regrette juste que ce soit aussi court. Le machin Deadpool à la fin qui n'est pour moi qu'un gâchis de cinq pages de papier juste pour attirer les gogo fanboys du mercenaire disert en mode “haha c tro lol tavu”.

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