Éloge de la vitesse

À part quelques nouvelles, je n’ai jamais finalisé un seul roman. Je crois qu’il y a un facteur critique qui fait que je passe un projet de roman en dormance (je veux pas dire que je les abandonne, après ça brise leurs petits cœurs de papier (non, j’ai menti c’est mon petit cœur d’autrice qui se brise 😭)).

Je pense que c’est la ✨vitesse✨ qui fera qu’un jour je tiendrai l’écriture d’un long projet jusqu’au bout. Tous mes projets en dormance m’intéressent toujours et j’ai souvent envie d’y retourner. Ce n’est pas le désintérêt qui m'éloigne d'un texte en cours, c’est autre chose. Quand j'entame un nouveau texte, ça fuse, tout va vite dans ma tête, les potentialités s'étalent triomphalement devant moi. C'est comme si je m'auto-catapultais. Sauf que. Les forces de friction de la vie font que je perd un peu de ma vitesse initiale tous les jours.

Une discipline constante d'écriture quotidienne me permet d'entretenir cette précieuse vitesse et même parfois d'aller jusqu'au stade de l'accélération. Mais finalement, est-ce qu'il ne faudrait pas tout simplement que je me catapulte plus fort ?