C’est difficile à expliquer une fille qui ne supporte pas d’être entravée physiquement sans que ça lui déclenche des réflexes hyper violents (j’ai appris le kenjutsu dès 6 ans et maintenant je suis très bonne) à cause de viols et mauvais traitements dans son adolescence et jusqu’à 18 ans, et des traumatismes profonds que ça a entraînés, mais qui se soigne et arrive à guérir peu à peu grâce à la délicatesse et patience infinie de sa compagne, en jouant à des jeux érotiques où elle accepte finalement de se laisser attacher, etc. sans doute parce qu’elle sait qu’elle est aimée et sera respectée de bout en bout, que le but est son plaisir final à elle et pas du tout assouvir un désir de domination égoïste. Et j’y prends terriblement plaisir maintenant, ça me libère un peu plus à chaque fois. Pourtant il ne faut pas imaginer que nos rapports sexuels sont toujours sur ce mode, pas du tout, c’est seulement quand moi je me sens prête pour tenter de passer un cap, marche après marche, c’est moi qui décide de tout et A agit avec beaucoup de précautions, beaucoup d’amour et de douceur, comme pour apprivoiser un animal totalement sauvage, ce que, après tout, j’étais encore pas mal quand elle m’a connue. La plupart du temps, on s’aime sans avoir besoin d’imaginer ce genre de situation, vous savez.


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