sur les flanc pentus de la montagne dans le chaos des fourrés tout au bout d'une absence de sentiers là où l'ombre épaisse de la forêt dresse une sombre scène

qui entendra désormais la profonde rumeur des siècles que de racines en rameaux exhale le plus vénérable ancêtre

l'être vibrant qui venait là prier laisse au vent seul le soin de chanter la sagesse de l'arbre

d'un battement d'aile l'oiseau farouche s'est envolé