Je ne regrette pas le brouillard. La nostalgie des états mélancoliques m'est étrangère. Il m'est très difficile de comprendre la vision romantique des états dépressifs, encore plus sa glorification.
Une amie me disait, en parlant de son adolescence “je regrette ces moments d'extrême sensibilité, même si je sais que c'est con, que j'allais mal”. C'était un paradoxe : comment regretter ces états de tristesse où la douleur est partout ?