selmakovich

je ne travaille plus et écris le reste du temps

“Les femmes n’ont jamais une demi-heure dont elles puissent dire qu’elle leur appartienne.”

Virginia Woolf écrivait que le temps des femmes est compté. Il ne reste entre leurs mains qu'un temps dont elles n'ont pas la maîtrise, haché et impropre à l'écriture.

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la ville morte - épisode 7 /  les liens

La ville morte n’est pas plus solitaire que les autres villes. Elle n’a pas la chaleur des villes où il n’y a rien à faire, cette saveur particulière de villes moyennes de fonctionnaires mutées qui croisent des paumés à la dérive. Elle n’a pas non plus la frénésie de la capitale, où événements sur événements on se représente, toujours pour les autres.

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La ville morte - épisode 6 / la ville minuscule

Au bord de la ville morte, dans un interstice entre le fleuve et l'échangeur, il y a une ville minuscule.

Les bus et les voitures tournent autour de ce recoin de terre, creusent le sillon qui le sépare du reste de la ville morte. A travers une vitre, s'étalent des bouts de vie qui ne nous appartiendront jamais. Des gamins courent dans le rassemblement chancelant. Tout est cabane. La ville minuscule est à leur échelle.

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la ville morte épisode 5 les deux rivières Sur la carte, les eaux ont des couleurs différentes et s'assemblent dans une hybridation magique. Les tourbillons du fleuve se mêlent avec le calme de la rivière.

Une équipe de marketing en a fait un slogan là où les eaux se mêlent. C'est un événement culturel, c'est une célébration. Au milieu, le triangle de terre devient un bout du monde, accessible en tramway.

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photo du personnage de Sam de la série "dear white people"

Les Etats-unis s'embrasent, les non-blancs meurent, je me demande qui je suis.

“Quand je me regarde je réalise que j’ai un corps d’africaine, m’a dit ma tante ce weekend.”

On aborde souvent des sujets légers avec ma tante. Cette semaine on a parlé corps, races et perception. J’ai raccroché et j’ai regardé mon corps de bi-raciale.

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titre en image la ville morte episode 4

La lumière des lampadaires bave et déborde. Sans forme fixe, des tâches lumineuses glissent sur la chaussée. Des micro paysages se dévoilent et nous promettent des futurs pluvieux.

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titre en image

L’éclair lumineux a pris place au milieu de la pièce.

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titre "la chanson des chansons"

Des milliers de voix tournent autour de vos têtes

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~ vous pouvez m'écrire à : selma.ait@proton.me

~ vous pouvez m'écoutez dans le podcast Quelques raisons de ne pas disparaître

~ vous pouvez me lire dans le recueil il faut tomber d'une comète pour connaître la solitude aux éditions 10 pages au carré

~ vous pouvez me voir par intermittence sur instagram : @selmakovich et plus souvent sur mastodon : @selmakovich@eldritch.cafe

~ vous pouvez voir mes lectures sur goodreads

~ vous trouverez d'autres poèmes dans : – Bakwa magazine, 2023 [numéro : When love is a scream] – Polysème magazine, 2023 [numéros : Ecologie, Handicap – à paraître] – Débridé, 2022 [numéro : La fièvre] – Soeurs, 2022 [numéro : Douces ?] ~ Rompre sans casser, 2022 [zine sur les ruptures familiales]

titre "la manifestation"

Les slogans résonnent comme des rêves ébruités. Je ne rêve pas. J'ai peur des manifestations dans la ville morte.

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