Unvarnished diary of a lill Japanese mouse

erotica

20/03/2022 #erotica

Audace

Il pleut J’aime la pluie J’aime la pluie quand elle colle mes cheveux J’aime la pluie quand elle décore de perles les pointes des mèches J’aime la pluie quand elle glisse ses doigts malins dans mon cou au long de mon dos J’aime la pluie quand elle pousse son audace jusque dans la fente de mes fesses

#NotesDuLaptop

Le renard
#erotica

En arrivant de Nara, pour passer quelques jours de repos dans la vieille maison de vacances de ma tante, je remarquai que la maison d’en face, que j’avais toujours connue inoccupée, avait les cloisons tirées. Cette ancienne maison traditionnelle disposait d’un jardin sur le devant et surtout d’un grand jardin paysager sur l’arrière, qui s’étendait jusqu’à la forêt. Au moment où je poussais le portillon de chez ma tante, une voix de femme me salua, plutôt cérémonieusement, me forçant à me retourner. Vêtue d’un ravissant yukata bleu foncé à motifs d’éventails rouge et blanc, une très jolie jeune femme sortait de ce jardin. Aussitôt ses yeux m’ont fascinée : très fendus, leur teinte incertaine changeait du presque jaune au noir profond, son sourire était ravissant. Elle se présenta comme une étudiante venue faire l’inventaire de la flore de la forêt. Comme je m’excusais de devoir ouvrir la maison pour l’aérer, elle se proposa de m’aider. J’étais encore fatiguée du voyage, et la proposition était faite avec tellement de grâce et de spontanéité, j’acceptai. J’avoue que j’étais sous le charme, elle me plaisait beaucoup, nous devions avoir à peu près le même âge et la perspective de passer ces vacances avec pareil voisinage me plaisait vraiment : j’aime les femmes, dois-je le préciser ? Nous avons vite fait connaissance, j’avais l’impression de lui plaire également, mais la nuit tombait, nous nous sommes séparées sur la promesse de nous revoir le lendemain. Je passai une nuit pénible, troublée, vers la fin de la nuit un orage avait éclaté, la chaleur et le bruit rendant tout sommeil impossible, je me levais. De l’autre côté de la rue, aucune lumière, ma jolie voisine ne semblait pas, elle, souffrir d’insomnie. Je passai une journée de paresse, seule, allongée sur la terrasse de la pièce d’entrée, je me sentais merveilleusement détendue après le stress des examens, j’avais passé un yukata léger mais je serais volontiers restée nue si je n’avais craint une visite soudaine. Ma jolie voisine apparut en fin de journée, aussi fraîche et gracieuse que la veille, vêtue élégamment d’un nouveau yukata, blanc aux motifs de vagues bleues que fermait un merveilleux obi ancien rose et or. Elle ne semblait pas, comme moi, porter de sous-vêtement, il faisait encore extrêmement chaud. Nous bavardions depuis un moment quand, brusquement, du dos de la main, elle me caressa la joue en souriant, puis, se levant, elle me proposa de visiter le jardin. Son geste m’avait surprise mais peut-être aussi n’attendais-je que ça ? Je la suivis docilement, sa main si douce m’avait jeté comme un charme… Ce jardin, quoique manifestement sans soin depuis des années restait magnifique, planté d’érables et de différentes variétés de prunus et cerisiers d’ornements, au fond, bordé par une extraordinaire rangée d’ormes énormes. Au pied de l’un d’eux, sur le côté, j’aperçus un terrier qui semblait fraîchement creusé, l’entrée en était inhabituellement large. Comme je lui faisais remarquer, elle haussa les épaules « sans doute un renard, il y en a beaucoup je crois, par ici »… Nous nous quittâmes en fin d’après-midi, elle m’avait pris les mains et me regardant droit dans les yeux, de son regard incroyable, d’une voix soudain sérieuse « nous nous reverrons n’est-ce-pas ? » Je ne comprenais pas pourquoi tant de sérieux dans cette question banale, « bien sûr nous nous reverrions le lendemain et les jours suivants », elle eut alors un sourire incroyablement malicieux et se retournant vivement repartit au jardin.

La nuit étant encore très chaude, je me couchais nue, le mauvais sommeil de la veille aidant, je m’endormis presque aussitôt. Vers le milieu de la nuit m’arrive un rêve très fort. Je suis dans un lieu obscur, allongée sur le dos, nue, je suis attachée de sorte que mes jambes sont écartées tandis que mes bras sont tirés en arrière. Je ne sens pas de liens, je n’ai pas mal, comme s’il s’agissait seulement de m’empêcher de bouger. Je sens alors sur mon sexe un frôlement d’une grande douceur, comme de poils très doux et longs, puis la face d’un renard s’approche de mes seins, la petite langue aigüe commence à les lécher, progressivement ensuite de petites dents mordillent mes mamelons qui se dressent aussitôt, je suis très sensible des seins, pendant ce temps je sens de légères griffures sur mon ventre, puis sur tout mon corps tandis que les caresses sur le sexe atteignent un sommet, je me tords, je me cambre, je pleure de plaisir, un premier orgasme me tend comme un arc, l’excitation augmente encore, j’ai perdu toute notion de temps, après une montée de plaisir intense un deuxième orgasme d’une violence terrible m’arrache une longue plainte… Je me réveille brusquement, en sueur, mon sexe est mouillé, le jour dehors commence à colorer de rose les écrans de papier des fenêtres, mon cœur bat à un rythme fou. Je n’ai jamais connu plaisir comparable ni orgasme aussi fort.


Ce deuxième matin je traînais dans la maison, je me sentais fatiguée mais pas désagréablement, évoluant comme dans un monde au ralenti. Aucune trace de vie chez ma voisine, le monde semblait dormir, d’ailleurs nos deux maisons, les dernières du village, en étaient assez éloignées. Aucun bruit ne parvenait jusqu’à moi, en fait le village était maintenant occupé uniquement par quelques personnes âgées, nous étions les 2 habitantes les plus jeunes de l’endroit. Comme la veille, la jolie jeune femme apparut vers la fin de la journée, elle portait le même yukata bleu que le 1er jour, orné cette fois d’un petit obi de couleur rousse, d’allure ancienne. Je proposai un thé, elle accepta à condition d’en faire le service, ce qu’elle accomplit avec un raffinement admirable dont j’aurais été bien incapable. Il émanait d’elle une séduction à laquelle j’avais beaucoup de mal à résister. Ce fut elle qui fit le premier pas, alors que nous étions assises proches l’une de l’autre, elle effleura mes lèvres d’un doigt, puis y posa un baiser que je reçus avec bonheur. Sa main se glissant dans mon yukata caressa mon sein droit, joua un instant avec le téton, celui-ci durcissant sous ses doigts… Son regard rieur me fixa un instant, elle posa un nouveau baiser sur mes lèvres et, en riant comme une enfant espiègle, repartit en courant légèrement, tout cela s’était passé sans que je tente le moindre mouvement. Je me rendis compte alors brutalement que la nuit était tombée, il s’était passé beaucoup plus de temps que je n’en avais eu conscience… Cette fille m’avait définitivement séduite, cela ne faisait aucun doute, la perspective de passer ces prochains jours dans ses bras me remplissait de joie. La nuit promettait encore d’être étouffante, je me couchai nue, étendant simplement mon yukata sur moi. À nouveau m’arriva ce rêve si incroyablement réel : Toujours attachée dans la même position que la précédente fois je vis venir à moi, dans la pénombre, un renard, très grand, il avait ma taille, quelque chose dans sa façon de se mouvoir, et une certaine finesse, me fit comprendre qu’il s’agissait d’une renarde, À nouveau elle commença à sucer et agacer mes seins, en même temps, un doigt semblait-il me caressait et massait l’anus, très vite je me sentis extrêmement excitée, les baisers et caresses sur mon corps me provoquaient des spasmes de plaisir, le doigt m’avait pénétré l’anus, de plus en plus profondément et me massait de l’intérieur tandis qu’un autre doigt passé le long de la fente de mon sexe excitait mon clitoris tendu. À nouveau j’eus plusieurs orgasmes, tordue de plaisir, je perdais tout contrôle… Je me réveillai en sueur, le jour venait derrière les shôji, mon sexe était douloureux de tension, j’étais sans force, ruisselante encore, tremblante comme un agneau naissant. Je dus attendre un long moment avant que mes jambes acceptent de me traîner jusqu’à la cabine de douche, Je passai la matinée dans un état en même temps de ravissement et d’épuisement total. J’avais des difficultés à mettre mes idées en ordre, Un curieux sentiment naissait en moi, et petit à petit, avant la fin de l’après-midi m’étaient revenues toutes les légendes concernant les renardes appâtant les hommes, les épousant et épuisant leur force vitale pour s’en nourrir et assurer leur éternelle jeunesse…

En début de soirée ma jolie voisine est arrivée, vêtue d’un magnifique kimono bleu foncé aux sakura blancs et rose, certainement ancien ainsi que l’obi rose et or qui le complétait, elle ne semblait pas porter de juban, je voyais son cou fin sortir du col croisé, sans autre ornement. Elle resplendissait, on l’aurait dite illuminée de l’intérieur. J’étais littéralement fascinée.

La nuit est tombée à présent, elle m’a invitée à la suivre au jardin, me tenant par la main, elle m’a menée au fond, prés du terrier je laisse tomber mon yukata sur le sol, inutile dorénavant… J’ai à peine besoin de me baisser pour entrer, je connais l’endroit, je sais ce qui m’attend et c’est justement ce dont j’ai envie…

FIN

#mercrediFiction

Ichikawa 3e semaine du 7e mois. #erotica

Dans les verres posés au sol la mousse ressemble à de la crème, elle nous a fait des moustaches. De la pointe de la langue, je trace le fin contour de ta lèvre supérieure. Ta main, là, sous mon ventre, oh, c’est bon. Nous échangeons un long baiser, j’écarte légèrement les cuisses pour accueillir mieux ta caresse. Je dois me hisser sur les pieds pour que nos seins se touchent, mon ventre collé au tien. Un vent léger passant par les cloisons ouvertes emmêle nos cheveux, le blond le noir se mélangent. Mes mains sur tes fesses, ta main dans mon dos me pousse encore vers toi tandis que l’autre me tire les premiers gémissements, je ne vais pas pouvoir rester debout, mes jambes fléchissent, oh là là, allongeons-nous mon amour…

UNE FICTION, évocation de la forêt. #erotica 07/10/2022

Le 4e jour du 10e mois, le soir, Elle m'a fait la surprise de me proposer 2 jours dans la forêt ensemble. Ce seraient nos premières vacances ensemble, rien que nous 2, depuis que nous nous sommes retrouvées et plus quittées. Elle avait réservé dans un ryokan, alors nous sommes parties tôt le matin du 5. On descend du train local 2h plus tard, dans une toute petite gare au pied des montagnes couvertes de forêts. En 5 minutes nous sommes au ryokan où on laisse nos sacs à dos, et nous partons, sous la pluie. La forêt est magnifique, tout de suite on est sous les arbres, le monde humain n'existe plus. On s'enfonce de plus en plus loin en suivant des sentiers de plus en plus minces… Au bout d'une heure je commence à percevoir les chuchotements. Elle, n'entend rien, que la pluie, le vent, les branches. On se parle peu, nos sentiments passent par nos mains unies. Deux heures (?) passent, nous nous arrêtons pour ouvrir nos bentos, pendant tout ce temps je n'ai cessé de percevoir les chuchotements qui peu à peu deviennent un chant comme atténué par la distance. Je n'entends pas avec mes oreilles, plutôt par mon ventre on dirait, ça n'est pas la première fois, je sais que ce sont les arbres qui murmurent. Et puis nous voici comme dans un cercle, au sol les fougères commencent à rougir, les grands sugis nous entourent, la pluie tombe droite au milieu de la clairière et le chant enfle,  m'étourdit, c'est le chant le plus puissant que j'aie jamais entendu, il me soulève, il me traverse le corps comme un courant et alors je commence à danser, je vole plutôt, mes pieds touchent à peine le sol, je veux entraîner ma compagne, qui me sourit d'un sourire comme je ne lui en ai jamais vu, son amour aussi me transperce, mais elle me repousse avec une forte douceur incroyable, non, c'est TA danse me dit elle, en insistant sur le TA. Je suis en larmes, mon cœur soudain s'est ouvert, la pluie et les larmes mêlées me lavent le visage, des larmes enfouies depuis des années sortent libérées comme un torrent en crue, avec elles partent, je le sens, ces choses noires, sales, gluantes qui étaient là, enfouies dans l'ombre, la joie m'inonde comme je n'aurai jamais cru possible et pendant ce temps le chant n'a pas cessé de gonfler, je ne suis plus moi-même, mon corps vibre, je m'appuie du dos au plus grand des sugis du cercle, je prends ma compagne par la main et l'attire tout près de moi.

Et je lui demande de me pénétrer.

Je suis devenue folle sans doute, je ne supporte pas cet acte. Mais Elle, avec une délicatesse infinie, tendrement, écarte mes lèvres et doucement commence à me caresser le vagin… … … … L'orgasme qui me saisit m'arrache des hurlements, mon corps est tendu de spasmes presque douloureux, Elle me couvre le visage de baisers. Lorsque je reprends conscience nous sommes accroupies au pied du grand sugi, le chant maintenant est un murmure apaisant, nous nous relevons en nous serrant l'une contre l'autre, en fait j'ai besoin qu'Elle m'aide à marcher, mes jambes par moment me trahissent. Des heures se sont écoulées, la nuit va venir, nous rentrons. En quittant la forêt nous nous sommes inclinées profondément comme en sortant d'un sanctuaire. La pluie n'a pas cessé de toute la journée, malgré nos vêtements de pluie nous sommes trempées, un bain chaud nous attend au ryôkan.

Elle m'a confié n'avoir pas « entendu » le chant des arbres mais senti « quelque chose » en elle, de puissant, de bienveillant, d'apaisant, qui l'invitait à me suivre et m'aider quoique je fasse.

Le lendemain la forêt nous accueille à nouveau, mais je ne perçois rien que le vent, les oiseaux, le bruit des gouttes et un grand sentiment de paix. Ce sentiment ne m'a pas quittée, je me suis réveillée ce matin le cœur vide de crainte et de colère, comme si toute violence en moi avait disparu, avait été lavée par les larmes, la pluie et l'amour.

25/01/2024 #nsfw #erotica

Je sors du rêve un rêve confus et obscur est-ce moi qui se réveille ? Où et quand ?

Toujours cette angoisse de me réveiller là-bas dans ce passé qui ne me quitte pas Ma main effleure une peau douce C'est toi. Mon soleil, mon présent, ma vie.

Entre tes cuisses je sens là, tant de tendresse, je te caresse tu gémis doucement ton plaisir est mon refuge ton plaisir est mon bonheur ton plaisir est mon présent.

JOURNAL 22 février 2024 #erotica

Nuit froid les cuisses sous la couette du kotatsu face à face

Tu travailles encore je te regarde je ne me fatigue pas de te regarder jamais

J'attends ton regard que tu me dises viens par ici toi petite je vais te faire ta fête et tu écartes les côtés de mes vêtements

Ta bouche lentement explore mon corps du haut vers le bas vers le bas vers le bas vers le bas mmmmm sous le kotatsu je serre les cuisses en rêvant silencieusement j'attends.

27 février 2024 #erotica

Mon ventre ta bouche tes mains mon ventre le plat de mon ventre au milieu le nombril au dessous dure dure cette bosse dure dure d´avant en arrière elle ondule

Le froid mes seins les pointes de mes seins tes doigts tes doigts mes seins les bouts rougis durs durs ces gémissements que fais-tu de moi ?

Oh je tombe je tombe vers le haut vers le haut je vole !

29 mars 2024 #erotica    

Ta main sur ma nuque

frisson au long de mon dos

ta langue oh ta langue

21 avril 2024 #erotica

Sous la pluie sous la pluie en vélo je te suis Oh je te regarde je ne vois que toi je regarde Oh tes fesses dans ton short qui bougent dans ton short mouillé Oh qui bougent Oh

28 avril 2024 #erotica

Saison des yukata

tes seins entrevus libres qui dansent un peu qui s'approchent qui s'approchent Ta main par l'ouverture ton doigt malin mouillé d'un bout de langue sur la pointe le petit bout qui pointe qui pointe oh n'arrête pas s'il te plaît continue continue continue Ouverts nos yukata ventre à ventre bouche a bouche tes mains savantes ta langue aiguë oh continue continue je t'en prie continue